
Dans le Financial Post, Tom Bradley, président de Steadyhand Investment Funds, affirme que ses clients lui parlent de plus en plus souvent de la prochaine récession. Convaincus qu’elle arrivera plus tôt que tard, ils s’inquiètent de son effet sur leurs placements, pourtant les liens entre économie et portefeuilles ne sont pas si évidents. S’il est assez facile de prédire qu’il y aura une récession (après tout, elle finira bien par se pointer), il est beaucoup plus complexe de prédire quandelle arrivera. D’autant plus que les gouvernements et les banques centrales rivalisent d’efforts pour relancer l’économie nationale depuis plusieurs années et pourraient le faire encore, retardant ainsi l’inévitable. RÉCESSION NATIONALE Au Canada, on vit le plein emploi, mais d’autres indicateurs économiques, comme les dépenses des consommateurs et des entreprises, sont très faibles. Le service de la dette est élevé, même dans un environnement à bas taux d’intérêt. Et le taux d’épargne des ménages avoisine les 2 %, alors qu’il est de 8 % aux États-Unis. Ces signes laissent penser qu’un ralentissement économique pourrait se produire. Mais si une récession au Canada risque […]